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In Cameroon, a Ban on Lead Paint is Working, But More Enforcement is Needed to Protect Children and Families

by Gilbert Kuepouo, Executive Director of CREPD

Despite national bans in dozens of countries, lead-containing paint continues to be a widespread source of lead exposure today. Global health authorities say that there are no safe levels of lead exposure for children and increasing evidence shows that low levels of lead exposure are harmful for adults.

A new study by the Cameroon-based non profit public interest group Centre de Recherche et d’Education pour le Developpement (CREPD) in partnership with IPEN on the sale of lead paints in Cameroon finds that, while too many lead-containing paints are still on the market, the 2017 national regulation banning lead paint is helping to promote sales of lead-safe paint. Compared to a similar CREPD-IPEN study in 2011 that found 67% of paints from Cameroon contained unsafe lead levels, the current study found just 32% of paints contained lead above regulatory limits.

Still, more needs to be done to protect our children and families from lead poisoning from lead paint. In the recent study, 12 of 38 paints tested contained lead levels above the regulatory limit, and five contained extremely high lead levels, more than 100 times above the legal limit. One paint contained 1,000 times more lead than the regulatory limit.

Next week is International Lead Poisoning Prevention Week, an annual reminder that there is still work to be done to protect children and families from lead paint and other lead poisoning risks. Lead is a powerful poison that particularly impacts children’s development, damaging the developing brain, the nervous, immune, reproductive and cardiovascular systems, with a range of adverse effects. 

While the market situation is improving, the new study provides a strong justification to strengthen government compliance monitoring and enforcement mechanisms to ensure adherence to the national ban on lead paint. Our children and families deserve protection from unsafe paint.

Fortunately, we can thank our government for taking another step toward protecting our health from lead paint. In June of this year, the UN Environment Program acknowledged Cameroon’s notification calling for lead chromates - the chemicals that are the key source of lead in paint - to be listed globally under the Rotterdam Convention’s Prior Informed Consent (PIC) rules.

Listing hazardous chemicals under the Convention is a simple, common sense step that gives nations the information they need to allow or prohibit toxic imports. Under the PIC rules, companies that export lead chromates or paints that contain them may not ship them to a country that has not consented to receiving them. Countries can use the PIC Procedure to restrict or prevent the importation of lead chromates and paints that contain them. Having lead chromates listed would make it easier for countries to enforce their national lead paint laws and this, in turn, will encourage more countries to adopt lead paint restrictions.

Lead chromates are pigments that are commonly used as ingredients in paints to give them their hue and color. But brightly colored paints (and all colors of paints) made without lead are widely available. Since there is no need for lead chromates, and since these chemicals pose significant threats to our children and families’ health, there is no justification for their continued use.

But data from a recent IPEN report on lead chromates shows that even though the EU and India have banned lead paint, they remain exporters of lead chromates, putting the recipient countries’ children and families at risk. The data show that:

  • Between 2020-22, EU exports of lead chromates went to at least 43 countries, including at least 36 countries that have banned lead paint.
  • India’s exports in the same period went to 78 countries, including Cameroon and 43 other countries that have banned lead paint.

To bring this discussion about lead chromates to the Convention in 2025, another country needs to join Cameroon in calling for the listing. We are working with our colleagues globally to pursue this process and end the threat from lead paint globally. We have made progress, but now it is time to finish the job and ban lead paint to protect children’s health!

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Au Cameroun, l'interdiction de la peinture au plomb fonctionne, mais il y a nécessité de renforcer l'application de la réglementation pour protéger les enfants et les familles

 par Gilbert Kuepouo, Directeur Exécutif du CREPD

Malgré les interdictions nationales dans des dizaines de pays, la peinture contenant du plomb continue d'être une source répandue d'exposition au plomb aujourd'hui. Les autorités sanitaires mondiales affirment qu'il n'y a pas de niveaux sûrs d'exposition au plomb pour les enfants et de plus en plus de preuves montrent que de faibles niveaux d'exposition au plomb sont nocifs pour les adultes.

Une nouvelle étude réalisée par le Centre de Recherche et d'Éducation pour le Développement (CREPD), un groupe d'intérêt public et à but non lucratif basé au Cameroun, en partenariat avec l'IPEN, sur la vente des peintures au plomb au Cameroun révèle que, bien qu'il y ait encore trop de peintures contenant du plomb sur le marché, la réglementation nationale adoptée en 2017 interdisant les peintures au plomb aide à promouvoir les ventes des peintures sans danger de plomb. Comparativement à une étude similaire du CREPD et de l’IPEN réalisée en 2011 qui a révélé que 67 % des peintures commercialisées au Cameroun contenaient des niveaux dangereux de plomb, l’étude récente a révélé que seulement 32 % des peintures contenaient du plomb au-dessus de la limite réglementaire.

Pourtant, il reste encore beaucoup à faire pour protéger nos enfants et nos familles contre l'empoisonnement au plomb par la peinture au plomb. Dans l'étude récente, 12 des 38 pots de peintures testées contenaient des niveaux de plomb supérieurs à la limite réglementaire, et cinq contenaient des niveaux de plomb extrêmement élevés, plus de 100 fois supérieurs à la limite réglementaire. Un pot de peinture contenait 1 000 fois plus de plomb que la limite réglementaire en vigueur.

La semaine prochaine est la Semaine internationale de prévention de l'empoisonnement au plomb, un rappel annuel du fait qu'il reste encore du travail à faire pour protéger les enfants et les familles contre la peinture au plomb et d'autres risques d'empoisonnement au plomb. Le plomb est un poison puissant qui a un impact particulier sur le développement des enfants, qui endommage le cerveau en développement, les systèmes nerveux, immunitaire, reproducteur et cardiovasculaire, avec une gamme d'effets indésirables. 

Bien que la situation du marché s'améliore, la nouvelle étude fournit une justification solide pour renforcer les mécanismes gouvernementaux de surveillance du respect de conformité et d'application afin de garantir le respect de l'interdiction de la peinture au plomb adoptée au niveau national. Nos enfants et nos familles méritent d'être protégés contre les peintures dangereuses.

Heureusement, nous pouvons remercier notre gouvernement d'avoir fait un pas de plus pour protéger notre santé contre la peinture au plomb. En juin de cette année, le Programme des Nations Unies pour l'environnement a accusé réception de la notification du Cameroun demandant que les chromates de plomb – produits chimiques qui sont la principale source de plomb dans les peintures – soient inscrits sur la liste mondiale soumises aux règles de consentement préalable en connaissance de cause (PIC) de la Convention de Rotterdam.

L'inscription de produits chimiques dangereux sur la liste de la Convention de Rotterdam est une mesure simple et de bon sens qui donne aux pays les informations dont ils ont besoin pour autoriser ou interdire les importations de produits toxiques. En vertu des règles PIC, les entreprises qui exportent des chromates de plomb ou des peintures qui en contiennent ne peuvent pas les expédier vers un pays qui n'a pas consenti à les recevoir. Les pays peuvent utiliser la procédure PIC pour restreindre ou empêcher l'importation de chromates de plomb et de peintures qui en contiennent. L'inscription des chromates de plomb sur la liste faciliterait l'application de leurs lois nationales sur les peintures au plomb, ce qui encouragerait davantage de pays à adopter des restrictions sur les peintures au plomb.

Les chromates de plomb sont des pigments qui sont couramment utilisés comme ingrédients dans les peintures pour leur donner leur teinte et leur couleur. Mais les peintures aux couleurs vives (et toutes les couleurs de peintures) fabriquées sans plomb sont largement disponibles. Étant donné qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser des chromates de plomb et que ces produits chimiques constituent des menaces importantes pour la santé de nos enfants et de nos familles, rien ne justifie le fait de continuer à les utiliser.

Mais les données d'un récent rapport de l'IPEN sur les chromates de plomb montrent que même si l'UE et l'Inde ont interdit la peinture au plomb, elles demeurent des exportateurs de chromates de plomb, mettant en danger les enfants et les familles des pays de destination. Les données montrent que :

·      Entre 2020 et 2022, les exportations de chromates de plomb de l'UE ont été exportées vers 75 pays, dont au moins 36 pays qui ont interdit la peinture au plomb.

·      Au cours de la même période, les exportations de l'Inde ont été destinées à 78 pays, dont le Cameroun et 43 autres pays qui ont interdit la peinture au plomb.

Pour que ce débat sur les chromates de plomb soit porté à l'ordre du jour de la Convention de Rotterdam en 2025, un autre pays doit se joindre au Cameroun pour demander son inscription. Nous travaillons avec nos collègues du monde entier pour poursuivre ce processus et mettre fin à la menace de la peinture au plomb à l'échelle mondiale. Nous avons fait des progrès, mais il est maintenant temps de terminer le travail et d'interdire la peinture au plomb pour protéger la santé des enfants !

 

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